Une agriculture à relocaliser

Le salon de l’agriculture vient de fermer ses portes et nos agriculteurs savoisiens sont rentrés  aux pays.

Il n’y a pas de pays sans paysan martelaient les jeunes agriculteurs, il y quelques années de cela

Mais qu’en est-il aujourd’hui ?

Pour les producteurs de lait principalement, il n’y a plus de fabrication local et ce sont des camions qui viennent chercher la production des fermes pour emmener le lait  dans de grosses coopératives, pour ensuite que d’autres camions retraversent nos campagnes pour alimenter les points de ventes de produit locaux ; on marche sur la tête !

On nous rétorquera qu’il n’est plus viable de fabriquer sur place (les norme européennes sont aussi évidement un frein ) et que sans les subventions il n’y aurait plus de paysans

A-t-on oublier qu’au temps où il n’y avait pas de subvention en SAVOIE, les hommes s’adaptaient à la demande ?

Ainsi comme le démontre Philippe DETURCHE-BAPTISTON, nos campagnes n’ont pas toujours ressemblé à ce qu’elles sont  aujourd’hui.

Ainsi dans le CHABLAIS depuis deux cents ans afin de pouvoir nourrir leurs familles de leur  travail,  tour à tour ,les paysans ont pratiqué  l’élevage de chèvres,  de chevaux (pour alimenter les armées) mais aussi la fabrication de charbon de bois.

Aujourd’hui le citoyen veut des produits de qualités et des circuits court de distribution.

Finalement la conclusion est toujours la même, quoi de mieux qu’un centre décisionnel proche de la population sur un petit territoire pour répondre à la demande du moment et que tout le monde y trouve son compte