LE VER ÉTAIT DANS LE FRUIT

LE VER ÉTAIT DANS LE FRUIT

 

 

 

 

 

Après l’invasion française de 1792, les communes de Savoie désignèrent des députés qui constituaient l’Assemblée des communes de Savoie. Ces représentants devaient être plus républicains que ceux d’aujourd’hui, pas beaucoup plus  à en lire les extraits ci-dessous de l’ouvrage le livre d’honneur des communes de Savoie par Albert Metzger (http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9643467v/) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ainsi, en 1792, les députés ont fixé leur traitement à 12 livres par jour malgré des propositions inférieures dont une, qu’ils ont certainement jugée incongrue, de la moitié.

Ce traitement de 12 livres correspondait environ à 12 fois le salaire journalier d’un ouvrier agricole de l’époque, soit environ le rapport qu’il existe entre le SMIC (1 480,27 brut) et les indemnités d’un député (18 870 brut-indemnité député) !

Décidément, depuis l’invasion de la Savoie par la France et l’annexion, nous assistons à la marche du progrès dans la continuité !

L. F.

2 Replies to “LE VER ÉTAIT DANS LE FRUIT”

  1. Ils ne sont pas fous ces Français: pourquoi gagner moins quand on peut tondre tranquillement le contribuable bien docile et fier d’être tondus depuis 157 ans pour les Savoyards? Nos élus l’ont bien compris, eux!

  2. En effet, le ver était dans le fruit, et déjà bien avant l’invasion révolutionnaire de 1792, car à chaque invasion française, depuis 1536, les Savoyards se sont vus dépouillés de leurs biens par la soldatesque française, avant que les rois français les assomment de taxes de toutes sortes. Ainsi, les Français envahisseurs se sont toujours approprié le beurre de la Savoie et l’argent de ce beurre, avant de faire main basse sur l’or de la banque de Savoie.
    Mais le calcul de L.F. qui relate les discussions sur les traitements des députés de 1792 et en rapporte la somme selon sa valeur actuelle est vraiment édifiant !

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