Mais que fait la justice ?

Comme l’a relaté l’Agence de Presse Indépendante de Savoie (APIS), «le conseiller  municipal de Petit-Bornand-les-Glières Jean-Luc Arcade, vice-président de la fédération départementale de la Haute-Savoie de l’Union des démocrates et indépendants (UDI 74) était poursuivi en seconde instance pour avoir «provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée», en l’espèce l’islam».

Dès lors, on imagine le pire, quels propos ignobles avaient bien pu tenir ce personnage ?

En l’espèce, il s’était ému dans un courriel adressé aux habitants du Petit Bornand qu’un terrain intercommunal avait été, selon lui,  bradé à une association musulmane pour édifier une mosquée et un parking alors qu’il convenait mieux à la vocation de ce tènement de recevoir une entreprise. Il s’était inquiété dans le même  courriel sur le fait «que ces mosquées seront des lieux de communautarisme et deviendront des lieux de développement de l’intégrisme religieux (l’accès aux femmes est interdit)».

Il n’en fallait pas plus pour qu’un élu ayant eu connaissance de ce courriel ne dénonce ce prétendu « islamophobe« . Le procureur qui avait remarqué la dangerosité des propos a immédiatement poursuivi en correctionnel le conseiller du Petit Bornand. Seulement au tribunal correctionnel, l’auteur des propos a été innocenté.

Qu’à cela ne tienne, le procureur a fait appel de la sentence et là le 17 mars, en chambre correctionnelle de la cour d’appel de Chambéry , l’avocat général a requis la relaxe !

On reste confondu face aux errements du ministère public. On félicite le courageux conseiller qui a satisfait à ses obligations dictées par l’article 40 du code de procédure pénale qui fixe que : «Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs» et le procureur qui par deux fois a poursuivi notre compatriote.

L’arrêt sera prononcé le jeudi 28 avril 2016. Sans être grand clerc, nous prédisons que la relaxe est acquise, au nom du bon sens tout simplement, l’infraction étant loin d’être caractérisée. Aussi, nous enjoignons au ministère de la justice d’envoyer la facture des frais engendrés par ces procès au procureur qui les a initiés  et à l’élu dénonciateur. Nous, nous réserverons nos impôts à des causes plus importantes.

Finalement, vivement que la Savoie s’émancipe par tous moyens pour éviter de telles farces !

One Reply to “Mais que fait la justice ?”

  1. On maintient les gens dans une totale soumission au moyen du politiquement correct, qui prône la délation au moindre pet de travers. Les accusations de racisme et de discrimination font fureur et les bien-pensants ne manquent jamais de dénoncer les auteurs de tels crimes, surtout pour les discréditer et les faire tomber. Au fond, peut-être que la vraie question serait : en quoi Jean-Luc Arcade est-il dangereux ? L’est-il parce que son bon sens l’entraîne à défendre les intérêts de sa commune ? Mais bientôt, il n’y aura plus de communes, puisqu’elles sont diluées à une vitesse grand V dans un conglomérat informe et difforme, où personne ne sera responsable de quoi que ce soit… Est-il dangereux parce qu’il met le doigt sur le fond du problème ? le problème étant la volonté de dissoudre les identités dans un gros tas internationaliste, de les mixer dans un maelström mondialiste… Oui, c’est cela, Jean-Luc Arcade est dangereux, parce qu’il est enraciné dans une terre qu’il veut voir se développer harmonieusement, ce qui est totalement contraire aux vues du gouvernement qui décide en Savoie à la place des Savoyards.

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