Le déconfinement, une partie de poker

Une opinion savoisienne

Le 10 mai, le coronavirus, circule, le 11, il est à l’arrêt. Chacun le souhaite ardemment, mais les faits les plus récents ne plaident pas pour cette option. Les politiques nous expliquent qu’il  faudra « vivre avec le virus« , ils pourraient tout aussi bien dire, « mourir avec le virus« . Cette réouverture des écoles maternelles et primaires est un non sens parce qu’elle provoque des rassemblements et des déplacements en transport en commun dont on perçoit bien les effets délétères.

Dans cette période de confinement, l’Éducation Nationale a tenu avec des cours en distanciel de qualité, non pas par la grâce ministérielle mais parce que les enseignants sont des personnels inventifs et indépendants et qu’ils ont cette avantage énorme d’avoir à leur disposition « la liberté pédagogique » et d’être entrainés à la mettre en œuvre. Alors, il est nécessaire que le gouvernement français actuel fasse plus qu’encourager le télé-travail mais qu’il donne aux entreprises les moyens de le mettre en œuvre. Nous renvoyons à l’excellent article du site 100%SAVOIE qui donne des solutions pragmatiques à cette crise, 100%SAVOIE-Propositions pour les TPE-PME.

Le Président français a qualifié la période de situation de guerre, l’analogie est en effet saisissante, le 11 on sacrifiera les « sans grades » alors que, par exemple,  l’enseignement supérieur restera sagement confiné. En Savoie, depuis la guerre de 14-18, nous en savons quelque chose de l’élimination de classe.

Il ne nous reste plus qu’à souhaiter que le virus n’existe pas, qu’il s’agit d’un complot pour mettre en place le gouvernement mondial et pour pucer les individus.

Parfois, lorsque le centralisme parisien donne la pleine mesure de ses défaillances,  la fiction a du bon.

LF