En réponse à un article du Dauphiné « l’autocollant sur les plaques minéralogiques, sujet toujours sensible »

 

En réponse à un article du Dauphiné « l’autocollant sur les plaques minéralogiques, sujet toujours sensible »

 

En date du 21 février 2017, le Dauphiné, sous le titre : « L’autocollant Haute-Savoie sur les plaques minéralogiques, sujet toujours sensible », relate la mésaventure d’un automobiliste savoyard à la douane de Bardonnex (http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2017/02/14/l-autocollant-haute-savoie-sur-les-plaques-mineralogiques-sujet-toujours-sensible).

On peut déjà relever une invraisemblance dans cet article : l’automobiliste, en rentrant du travail se fait arrêter par la police genevoise à 17h15 à Bardonnex. Celle-ci  lui demande d’enlever l’autocollant sur sa plaque pour pouvoir entrer en Suisse.  Il semblerait donc que cet automobiliste rentrait de son travail en Savoie pour aller chez lui à Genève avec des plaques françaises ! Qui serait assez fou pour faire frontalier à l’envers ? ou gagner moins pour dépenser plus !

Il est tout à l’honneur de cet automobiliste d’avoir déclaré à la police : « Je suis Savoyard avant tout. » On aimerait entendre plus souvent cette phrase, à l’instar de saint François de Sales qui déclarait : «Je suis essentiellement Savoisien, et moi et tous les miens, je ne saurais être autre chose ».

Ensuite, on peut s’étonner du manque d’investigation du journaliste du Dauphiné qui semble publier ces quelques lignes  dans le simple but de faire peur aux Savoyards en les enjoignant insidieusement à enlever leurs marques d’appartenance à leur pays : la Savoie, sous prétexte d’un excès de zèle de la police genevoise.

Si le journaliste avait été jusqu’au bout de son travail, il saurait que ce problème a déjà été soulevé auprès de la police genevoise par le Cercle Eugène-de-Savoie, devenu le parti 100% Savoie, dont l’unique but est l’émancipation de la Savoie et de ses habitants.

Après divers échanges de courriers entre ce Cercle (100% Savoie),  Pierre Maudet, Conseiller d’Etat, et Monica Bonfanti , cheffe de la police genevoise, une médiation a été mise sur pied sous la direction de Fabienne Bugnon, médiatrice principale.

En date du 12 avril 2016, 100% Savoie reçoit de Fabienne Bugnon l’assurance que « l’Etat-major de la police considère qu’il s’agit en soi  [le fait d’apposer la croix de Savoie à la place de RA (qui possède deux logos, sans compter le nouveau logo Aura !)] d’une violation de très peu de gravité au sens de l’article 100 chiffre 1 de la loi sur la circulation routière ». Cet article dit : « Sauf disposition expresse et contraire de la loi, la négligence est aussi punissable. Dans les cas de très peu de gravité, le prévenu sera exempté de toute peine ». Et c’est bien ce qui est arrivé à l’automobiliste savoyard qui a pu repartir avec son autocollant sans payer d’amende.

Avant l’intervention de 100% Savoie auprès de la police genevoise, cet automobiliste aurait dû payer l’amende précédemment appliquée de CHF 160.- !

Fabienne Bugnon précise également à 100% Savoie : «  C’est pourquoi la police n’a émis ni ordre, ni directive interne d’agir contre ceux qui placent le drapeau de Savoie sur la plaque ».

Elle conclut par : « L’OMP (l’organe de médiation de la police) peut vous assurer qu’il n’y a pas d’acharnement particulier contre les automobilistes ayant apposé l’autocollant portant l’écusson de Savoie sur leur plaque d’immatriculation, ni de volonté ciblée de s’en prendre à des Savoisiens du simple fait qu’ils manifestent leur attachement à la Savoie par cet autocollant ».

On saura gré à la police genevoise pour son pragmatisme. C’est en effet elle qui a créé cet organe de médiation permettant de résoudre, ou pour le moins d’atténuer, dans le dialogue , l’écoute,  le respect et la discrétion, les problèmes entre la population, qui ne comprend pas forcément le pourquoi d’une application stricte de la loi, et la police qui, finalement, essaye de ne faire que son travail au mieux sur le terrain.  Cette manière de faire désamorce d’éventuels conflits et rapproche la police de la population. N’y a-t-il pas là exemple à suivre pour notre future Savoie émancipée ?

Si le Dauphiné s’intéressait un peu plus à la Savoie et à son parti : 100% Savoie, ce journal aurait pu faire un article plus informatif, donnant des références et des arguments rassurant les Savoyards fiers de leurs pays, plutôt que de leur faire peur face à la police genevoise!

Evidemment, si les Savoyards montraient un peu plus d’énergie à défendre leurs intérêts face à la France annexante, à l’image du parti 100% Savoie, ils auraient leur région depuis longtemps et la croix de Savoie sur leurs plaques serait officielle coupant ainsi l’herbe sous les pieds de la police genevoise appliquée à faire son travail !

 

6 Replies to “En réponse à un article du Dauphiné « l’autocollant sur les plaques minéralogiques, sujet toujours sensible »”

  1. « Je suis Savoyard avant tout. »
    Lorsqu’une majorité de Savoyards oseront dire qu’ils sont avant tout Savoyards, ou Savoisiens, alors la Savoie sera à un jet de la délivrance.

  2. Et si les élus savoyards osaient clamer la même phrase à Paris plutôt que de vite oublier leurs pays, la Savoie, afin de grimpatouiller plus facilement dans la politique française, alors la Savoie et les Savoyards seraient à un brin de l’émancipation. C’est à quoi ce sont engagés les élus de 100%Savoie.

  3. selon des informations données par Maryline P. le Savoyard en question (Bernard..)était un double National avec passeport Helvétique, il aurait précisé au fonctionnaire Suisse que de l’autre côté c’était la Savoie…et que s’il préférait une autre croix il lui a jeté son passeport Suisse a la figure. Le fonctionnaire zélé se serait excusé en précisant que lui aussi avait la double Nationalité et méconnaissait le point historique de la Savoie ………Le Dauphiné Libéré n’a jamais investigué mais a saisi l’occasion pour faire pression sur les Savoyards . En oubliant au passage que le plus grand nombre de lecteur de sa feuille de choux en perte de vitesse (malgré une couverture de plus en plus au sud de la France ……Vaucluse) et que son plus grand nombre de lecteurs se situe dans les deux Savoie ……….qu’il continue, mais il fait de moins en moins sérieux……

  4. Merci Ratavolilva !
    Ces précisions sont très intéressantes, l’anecdote des deux croix, savoyarde et suisse fort amusante, et la conclusion sur le lectorat du Dauphiné bien pertinente.

  5. Suite au sujet des plaques d’immatriculation, on peut affirmer que le savoyard pro-français,ou tout autre savoisien (les vrais et les moins vrais, sont bien atteints (du syndrome du larbin voir suite):
    Le syndrome du larbin
    par Julien Arlandis
    mardi 8 juin 2010

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-syndrome-du-larbin-76062

    I) Définition
    Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.

    II) Analyse des symptômes

    L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire.
    Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.

    III) Hypothèses sur l’origine du syndrome

    Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
    Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.

    Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
    Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.

    IV) Quelques exemples

    Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts…
    Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature « littéraire » d’un larbin digne de ce nom :

    – Les riches il faut les bichonner, les câliner, si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs.

    – Le Bolchévisme ? Non merci les Russes ont essayé en 17…

    – Comme en Corée du Nord ou au Zimbabwe ?

    – La fortune de Bill Gates ? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi ?

    – Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe !

    – Ma patronne paye trop de charges !

    – Les parachutes dorés c’est une compensation pour dissuader de saboter davantage l’entreprise, divisé par le nombre de salariés ça fait beaucoup moins que dans une seule poche.

    V) Population affectée

    Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes.

    Pour tous les ignorants de notre histoire de notre patrie: je vous renvois sur l’excellent ouvrage de Claire Pittard, vous ne pourrez plus dire: Je ne savais pas) Histoire de la Savoie et de ses états une vraie mine d’or ça change de l’histoire de la Savoie écrite par les pro-français…

  6. A Ratavoliva:
    Merci pour ces éclaircissements qui laissent entrevoir que la police genevoise emploie des étrangers – même si ils ont reçus le passeport suisse par hasard – qui ne connaissent rien à l’histoire et aux relations entre Genève et la Savoie! Etrangers qui sont sensés protéger ces populations qui lui sont étrangères.
    Cela fait un peu peur sur sécurité genevoise!

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