Disparition programmée de l’agriculture en France

Les agriculteurs français sont à la peine. Le phénomène n’est pas nouveau malgré des subventions qui couvrent 70% des revenus des agriculteurs, la rentabilité n’existe plus. Pourtant, le secteur s’est mécanisé à outrance, plongeant la majorité des agriculteurs dans une solitude étouffante. Ces prix excessivement bas à la production ne se répercutent pas pour les consommateurs. Dès lors, on cherche les coupables, les transformateurs, les distributeurs sont montrés du doigt. On oublie par là que le système étatique français est le seul responsable avec des charges que les acteurs économiques ne peuvent plus assumer. Alors pour maintenir leur prospérité ces agents ont tous recours à l’importation, il faut bien reconnaitre que par l’intermédiaire du soja ce sont les pays en voie de développement qui nourrissent l’Europe.

Le constat est évident, l’agriculture en France est condamnée.

Et en Savoie ?

Dans une Savoie souveraine, les mesures de bon sens sont à même de s’appliquer. Tout d’abord, un système social et fiscal favorable doit être mis en œuvre. Nos exploitations doivent retrouver les moyens de réunir sous forme coopérative beaucoup d’exploitants pour redevenir  des  bassins d’emplois. Les circuits courts s’imposent, tout autant que la qualité. Il nous faut nous donner les moyens de nous nourrir correctement. Les ersatz  de viande pour enrichir certains au détriment de la santé publique doivent disparaitre. La Savoie est à même de réaliser une agriculture raisonnée.

Certains de nos agriculteurs militent à juste raison pour l’indépendance de notre pays. Ils ont bien compris l’enjeu : disparaitre avec la France ou renaitre avec la Savoie.