Des résistants savoisiens de la 2ème guerre mondiale aux indépendantistes d’aujourd’hui, un même état d’esprit

Une question taraude tous ceux nés après la deuxième guerre mondiale , « de quel coté auraient-ils penché pendant l’occupation allemande ? », du coté des pétainistes suiveurs, des pétainistes actifs avec la milice, des résistants ?

Le patriote savoisien, lui,  a la réponse. Son attachement à la liberté, au respect de l’humain, son attachement aux valeurs sociales élémentaires comme la solidarité l’aurait fait pencher pour la résistance.

Cette Savoie, cas unique, en Europe qui s’est libérée par elle-même, (Aout-1944-liberation) aspire à retrouver sa liberté politique. Ainsi, lors de la venue du chef de l’État français (visite du général de Gaulle à Chambéry le 5 novembre 1944),  le président du Comité départemental de Libération (CDL) de Savoie dans son discours met ce concept en avant comme le décrit un journaliste de l’époque :

« Lucien Rose prononce un discours rendant hommage au libérateur du pays mais revendiquant également, au nom du CDL de Savoie, la volonté d’établir une politique de décentralisation. Lors de sa réponse, le général de Gaulle reprend le thème de l’unité nationale et affirme que le relèvement de la Nation passe par une réforme de ses institutions. » (museedelaresistanceenligne)

La suite, on la connait, chaque jour un, peu plus, le pays, qui nous a annexés, tente de nous faire disparaitre. Pourtant, notre esprit de résistance a perduré. Le résistant savoisien n’attend pas stupidement qu’on lui propose des solutions pour une vie étriquée, qu’on baisse les charges sur les salaires par exemple, qu’on gère mieux les fonds publics. Non, au fond de l’âme, il a le sentiment de la liberté, c’est à dire de pouvoir s’administrer, de faire des choix en toute conscience loin des manipulations. Il sait que le reste suivra, que l’État savoisien sera réduit selon ce principe à son minimum, que les initiatives individuelles corolaires de la liberté seront enfin possibles.

Non, le discours du savoisien n’est pas verbeux, il repose sur ce  principe de liberté qu’on assaille et qu’on tord au bénéfice de quelques uns. Est-il libre celui, en Savoie qui mendie son pain auprès de l’administration française, est-il libre celui qui est tenu par les emprunts bancaires, est-il libre celui qui redoute la nouvelle norme qui le fera disparaitre, est-il libre celui qui doit se conformer aux règles de réussite imposées par l’État français, est-il libre le politique savoisien aux ordres de son parti français ?

Halte là ! Le dirigisme ne doit plus régner en Savoie et le mot d’ordre des habitants de notre pays doit être :

« Pour la liberté, pour toujours plus de libertés ! »

Utilisons notre arme, utilisons le vote pour obtenir ce que nous voulons et faisons céder les annexionnistes !

 

One Reply to “Des résistants savoisiens de la 2ème guerre mondiale aux indépendantistes d’aujourd’hui, un même état d’esprit”

  1. B R A V O, ça sent un vent de liberté, d’insoumission qui réchauffe l’âme du savoisien épris d’idéal, de liberté, de courage.
    Cet esprit doit être ancré dans nos esprits de résistants, nous devons montrer à cet état spoliateur, la fin de partie , de cette malfaisance qui a trop duré.
    Peuple autochtone de Savoie debout, et jamais couché, » à présent je me souviens » : EN AVANT SAVOISIENNES ET SAVOISIENS SEUL PAS DE SALUT, UNIS LA SAVOIE RENAITRA DE CETTE TORPEUR QUI A DURE DEPUIS 156 ANS.

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